Mino n’est pas arrivée dans la musique par hasard. Née à Madagascar, en 1979, elle grandit en France en région bordelaise où elle baigne depuis toujours dans la musique. Elle découvre la chanson par son père Erick Manana auteur, compositeur, interprète et guitariste renommé à Madagascar et passionné de musique. Pour cette maman célibataire, la musique est sans aucun doute un des ingrédients de sa résilience. C’est d’ailleurs un véritable message empreint de positivité qu’elle souhaite aujourd’hui transmettre au travers de sa musique.

Petite, elle accompagnait son père sur ses concerts avec son groupe de jeunesse Lolo Sy Ny Tariny ou lors de ses prestations en solo, entouré de musiciens. La musique a toujours tenu une place importante dans sa vie mais elle préfère l’écouter et, notamment laisser la scène à ce grand artiste qu’est son père.

Devenue consultante dans les NTIC et le digital, ce n’est que tardivement qu’elle s’émancipe de ses freins. En 2011, elle s’inscrit dans la chorale d’Arlequin’s Gospel à Paris avant de rejoindre celle de Melting Voices pour les cinq années qui vont suivre, lui offrant là sa première expérience significative. C’est au sein de cette dernière qu’elle chante pour la première fois en tant que soliste et qu’elle constate, au gré des concerts, un engouement du public pour sa voix.

Mais le moment qui va définitivement la convaincre de son talent a lieu au karaoké où elle se produit très régulièrement lors d’une reprise d’« I’m not the only one » de Sam Smith. Non pas pour les compliments reçus en aval de sa prestation mais pour la réaction du public à l’écoute des premières notes. Du silence qui a suivi. De sa surprise devant celui-ci et de l’émotion ressentie. A partir de ce moment, elle s’autorise enfin à être elle-même et à ne plus se soucier d’être jugée. Elle vous dira que, depuis, les choses extraordinaires viennent toutes seules à elle.

Un vrai régal

En mai 2018, elle participe le jour de son anniversaire, à son 1er concert au Casino de Paris, où elle accompagne son père au chant. Elle enchaîne avec deux apparitions à l’été comme guest sur la scène du CCESCA de Madagascar où la complicité avec son père est saluée, « un vrai régal » selon le journal local Midi Madagasikara.

A la suite de cette expérience mémorable pour elle, elle décide d’enregistrer un cover de sa chanson fétiche en studio. C’est là qu’elle est repérée par un producteur qui lui propose de se lancer dans un projet musical qui lui serait plus personnel. Boostée par ses dernières expériences sur scène, elle accepte et se donne comme mission de composer son premier titre. Aujourd’hui, son titre est en phase de production et avec sa voix grave et profonde, Mino ne pourra pas passer plus longtemps inaperçue…